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Description du projet EPCAM

Le projet « L’épanouissement personnel comme alternative à la migration (EPCAM) » s’inscrit dans la continuité du projet « Redemption Song : Maximiser les gains de la migration et minimiser ses coûts sociaux en Afrique de l’Ouest », financé à l’OIM par le Fonds Afrique du Ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale dont les recommandations lors du Forum de Dakar (évènement final du projet) ont favorisé sa conception.

Ainsi, dans une dynamique de continuité, le projet « L’épanouissement personnel comme alternative à la migration » vise spécifiquement à renforcer les capacités et les possibilités des jeunes à saisir les différentes opportunités d’insertion professionnelle, d’emploi, de renforcement des compétences et de capacité à générer des revenus localement,  de création d’entreprises et, en général, d’épanouissement personnel; des opportunités qui sont déjà présentes dans les pays du projets et qui doivent encore être renforcées.

Il est financé par la Direction Générale pour les Italiens à l’Etranger et les Politiques Migratoires (DGIT) du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale italien (MAECI) et il est mis en œuvre en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et des organisations de la société civile qui sont les ONG internationales LVIA (Association Internationale Volontaires Laïques) et CISP (Comité International pour le Développement des Peuples), l’association de la diaspora en Italie LE RESEAU et l’association JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement) au Burkina Faso, Mali et Niger.

Témoignages de bénéficiaires

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Mon plus grand regret est qu’en 2020, j’ai quitté un emploi stable de régisseur d’une commune pour me rendre clandestinement en Europe. Après un périple qui a duré trois (03) ans à travers le Mali, le Sénégal, la Mauritanie, l’Algérie et la Tunisie. Toutes mes économies sont finies sur le chemin ; j’ai dû demander de l’aide à des parents et j’ai fait des travaux que je n’aurais pas fait ici au Burkina. L’énergie que j’ai mis dans ces travaux, si je les avais mis ici, je serai un homme riche.

Daouda KABRE, migrant de retour

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Si vous voulez aller en Europe parce que vous avez un visa étudiant, Ok. Si vous voulez y aller pour des affaires, Ok. Si vous partez parce que vous y avez un contrat pour un métier, Ok ; Si non, restez ici.

J’ai fait deux ans en Suisse dans la clandestinité. Finalement, je suis allé à l’ambassade pour demander à être rapatrié parce que je n’arrivais à rien faire, même pas envoyer quelque chose à mes parents et le temps passait.

Sébastien ZONGO, migrant de retour

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Ce que les jeunes doivent comprendre, c’est que le seul moyen de réussir, c’est de travailler dur. Ce n’est pas une affaire d’aller dans un autre pays. Même si vous allez dans un autre pays vous allez devoir travailler dur pour pouvoir vous en sortir. C’est sans doute pourquoi, il est reconnu aux migrants une contribution significative dans le développement de certains pays, parce qu’ils sont courageux au travail et acceptent même les boulots qualifiés de dégradant. Malheureusement, plusieurs jeunes ne comprennent pas cela ; ils pensent que dès qu’on arrive dans un autre pays surtout en Europe ou aux Etas Unis, on a déjà réussi, pourtant c’est faux.

Mathieu OUEDRAOGO, Chef de Service DRJFPE

Séminaire régional du projet L’épanouissement personnel comme alternative à a migration.

Quelques réalisations

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