Insertion socio professionnelle des jeunes : L’ONG LVIA et ses partenaires organisent les 2è journées d’opportunités à Koudougou

Après la ville de Ziniaré, c’est celle de Koudougou qui a abrité les 2è journées d’opportunités organisées par l’ONG LVIA et ses partenaires » dans le cadre du projet « L’épanouissement personnel comme alternative à la migration ». L’activité qui s’est tenue le 10 février 2024 au sein de l’Université Norbert ZONGO a connu une forte participation des jeunes qui sont venus tirer profit des expériences des panélistes du jour, relativement aux opportunités d’insertion professionnelle et aux questions migratoires.

Après le mot d’ouverture livrée par monsieur André GOUTAN de l’ONG LVIA, les panélistes se sont succédés au micro pour s’entretenir avec les participants ; Il s’agit de :

  •  Lianhoué Imotep BAYALA, Leader d’opinions ;
  • Bilampoa GNOUMON/THIOMBIANO, Directrice des études et de la consultation à l’université Norbert ZONGO ;
  • Abdoul Karim SANON, Directeur du placement, de l’information et du conseil à l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) ;
  • Anne SAWADOGO/ONADJA, représentante du Centre de Formalité des Entreprises (CEFORE) ;
  • Ousmane OUEDRAOGO, Chargé de programmes de l’entreprise AGROPAC ;
  • François 1er, styliste modéliste de renommée internationale ;
  • Apollinaire YAMEOGO, Directeur du centre de formation BEONERE ;
  • Raoul OUEDRAOGO, représentant de Job Booster ;
  •  Abdoul Karim BELEM, représentant de Youth Connekt.

Lianhoué Imotep BAYALA

« La Migration clandestine est un défi tragique ; Même ceux qui ont réussi la traversée sont souvent animés d’un désir intense de revenir au bercail tant la souffrance et la misère dans lesquelles ils vivent, sont indescriptibles »

Les structures d’accompagnement participantes ont animé des stands, toute chose ayant permis aux jeunes d’acquérir de plus amples informations relativement aux offres qui les intéressent.

L’activité a par ailleurs été marquée par un débat oratoire sur la thématique : « l’insertion technique et professionnelle dans le parcours éducatif est une solution au problème du chômage au Burkina Faso ». La finale qui a opposé l’équipe Jeunesse Consciente à l’équipe Jeunesse d’Avenir, a été de très belle facture. Elle a été remportée par l’équipe Jeunesse Consciente par le score de 55 points contre 53,5 pour l’équipe Jeunesse d’Avenir.

Selon le coordonnateur de l’activité, Hamado SIMPORE, le bilan est satisfaisant. La majorité des participants, 95% environ étaient des étudiants, des jeunes diplômés sans emploi, des jeunes entrepreneurs, d’un âge compris entre 18 et 35 ans. « Certains jeunes ont affirmés ne pas savoir qu’autant d’opportunités pouvaient s’offrir à eux. Ils ont apprécié la pertinence de la thématique, la qualité des interventions et la diversité des opportunités présentées » a-t-il déclaré.

Le  projet  »L’épanouissement personnel comme alternative à la migration » a pour objectif de donner aux jeunes filles et aux jeunes garçons du Mali, du Burkina Faso et du Niger les moyens de prendre des décisions plus éclairées sur leur avenir en augmentant leur accès à une information adéquate sur les risques de la migration irrégulière, mais surtout sur les opportunités existantes d’amélioration personnelle et collective qui peuvent être saisies et développées dans leur propre pays (formation, insertion professionnelle, renforcement de la capacité à générer localement un revenu décent pour eux-mêmes et leur famille, incubation et accélération de start-up et d’entreprises, etc.).

Il est financé par la Direction Générale pour les Italiens à l’Etranger et les Politiques Migratoires (DGIT) du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale italien (MAECI) et il est mis en œuvre en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et des organisations de la société civile qui sont les ONG internationales LVIA (Association Internationale Volontaires Laïques) et CISP (Comité International pour le Développement des Peuples), l’association de la diaspora en Italie LE RESEAU et l’association JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement) au Burkina Faso, Mali et Niger.

 

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